Vers
une réduction de la dépendance au pétrole
dans la
Baie-des-Chaleurs
Développement
d’un outil d’implantation
du modèle de Transition à l’échelle municipale
du modèle de Transition à l’échelle municipale
Alors que les
enjeux climatiques occupent une grande place à l’échelle
provinciale, nationale et internationale, les initiatives concertées
de réduction des émissions des gaz à effet de serre à l’échelle
locale sont marginales. Dans la Baie-des-Chaleurs, de nombreux
citoyens et regroupements souhaitent passer à l’action en se
dotant d’une vision de développement ayant comme principe
directeur la réduction de la dépendance au pétrole. Cette volonté
de prise en charge citoyenne trouve écho dans plus de 800
initiatives réparties dans 34 pays regroupées sous l’égide du
Transition Network.
Prenant appui sur ces modèles, le projet Baie-des-Chaleurs en
Transition, actuellement porté par des citoyens et par le Centre
d’initiation à la recherche et d’aide au développement durable
(CIRADD), consiste à lancer dans les différentes municipalités de
la région un Plan d’action de descente énergétique (PADE) en
accord avec les réalités locales. Nous
demandons au Fonds
d'action québécois pour le développement durable
de supporter la première phase de l'établissement d'une démarche
en profondeur visant la prise en charge par les citoyennes et
citoyens de la Baie-des-Chaleurs (BDC) de leur avenir afin de réduire
leur dépendance aux énergies fossiles.
Les fondements de la Transition
Une initiative de
Transition vise à susciter la participation citoyenne et développer
la résilience locale dans le but de mettre en place des solutions
pour faire face aux crises pétrolière, climatique et économique.
Une première initiative de Transition a été lancée dans la ville
de Totnes en Angleterre en 2006, créant un mouvement qui s’est
rapidement propagé à travers le monde.
Les Initiatives de
Transition proviennent d’abord des citoyens qui prennent le
contrôle des initiatives et lancent les actions. La force du
"modèle" de Transition se trouve dans son adaptabilité à
chaque groupe entreprenant une action. Cette approche provenant de la
base se veut complémentaire aux initiatives internationales (Ex. :
Protocole de Kyoto, Bourses du carbone) et nationales (Ex. Défi
Climat, réduction des quotas d’émissions industriels) de
réduction des émissions de carbone (Hopkins, 2008).
Les Initiatives de
Transition tendent à réduire la dépendance aux énergies fossiles
et, par conséquent, à diminuer les émissions de gaz à effet de
serre. Toutefois, leur portée est plus globale en ce qu’elles
visent la résilience des communautés face aux crises économiques
et climatiques, en préconisant l’autosuffisance alimentaire, en
renforçant l’économie locale, en favorisant les circuits courts
et en mettant en valeur de manière durable les ressources
naturelles.
Baie-des-Chaleurs en Transition, une pratique sociale novatrice
Le développement ne sera durable que lorsque la majorité des citoyennes et citoyens auront pris en charge leur propre destinée. La Baie-des-Chaleurs est une entité idéale pour l'implantation d’une initiative en Transition. Nous avons besoin d'une plate-forme, d'un lieu de rencontre et d'échange virtuel et d'événements rassembleurs pour que de réels changements aient lieu. Une des forces du principe de Transition repose sur le fait que les changements ne sont pas imposés, mais décidés à la base par les citoyens et réalisés dans la mesure de leur capacité.
Le projet Baie-des-Chaleurs en Transition cadre parfaitement avec le mandat que le CIRADD s'est donné de participer au développement de nouvelles pratiques sociales qui peuvent avoir un impact significatif dans l'amélioration des conditions de vie des citoyens et qui sont exportables dans d'autres régions du Québec. Par conséquent, Le CIRADD s'est lancé et supporte, dans la mesure de ses moyens, la première étape d'une démarche qui a fait ses preuves depuis 2006 : la Transition. Il est convaincu que la Baie-des-Chaleurs deviendra, dans un avenir rapproché, un modèle de prise en charge des citoyens en termes de diminution de la dépendance face aux énergies non-renouvelables. L’appui de la FADDQ permettra à la Baie-des-Chaleurs d’accélérer la mise en place de ce projet rassembleur novateur et porteur d'espoir pour un avenir meilleur.
Les retombées de Baie-des-Chaleurs en Transition
Le projet Baie-des-Chaleurs en Transition cadre parfaitement avec le mandat que le CIRADD s'est donné de participer au développement de nouvelles pratiques sociales qui peuvent avoir un impact significatif dans l'amélioration des conditions de vie des citoyens et qui sont exportables dans d'autres régions du Québec. Par conséquent, Le CIRADD s'est lancé et supporte, dans la mesure de ses moyens, la première étape d'une démarche qui a fait ses preuves depuis 2006 : la Transition. Il est convaincu que la Baie-des-Chaleurs deviendra, dans un avenir rapproché, un modèle de prise en charge des citoyens en termes de diminution de la dépendance face aux énergies non-renouvelables. L’appui de la FADDQ permettra à la Baie-des-Chaleurs d’accélérer la mise en place de ce projet rassembleur novateur et porteur d'espoir pour un avenir meilleur.
Les retombées de Baie-des-Chaleurs en Transition
Il est difficile de quantifier les retombées à court terme de ce projet quant à la diminution des émissions de carbone. En effet, ce projet se veut plus englobant que la diminution des gaz à effet de serre émis lors d’une activité ou d’un événement. Ce projet vise un changement de mentalité globale par la prise en charge citoyenne qui aura pour effet la réduction durable des émissions de CO2 atmosphérique à moyen et long terme. Il ne serait donc pas approprié d’en mesurer les effets à court terme. La première phase de cette initiative de Transition débouchera sur un changement de comportement qui permettra de réduire dans une variété de secteurs les émissions de gaz à effet de serre dans la Baie-des-Chaleurs.
Bien entendu, tout
au long de la phase de mise en œuvre une attention spéciale sera
portée à la réduction des émissions de C02
en optant pour des rencontres faites par vidéoconférence et en
favorisant le covoiturage. Tout au long du processus, les comités de
Transitions municipaux documenteront des indicateurs de résilience
qui seront traduits ultérieurement en diminution d'émissions de
carbone:
- le pourcentage de nourriture produite localement
- le nombre d’entreprises appartenant à des propriétaires locaux
- le trajet moyen domicile-travail des personnes travaillant dans la ville
- le trajet moyen domicile-travail des personnes habitant la ville mais travaillant ailleurs
- le pourcentage d’énergie produite localement
- le nombre de bâtiments construits en matières renouvelables
- la proportion de produits de base fabriqués au sein de la communauté dans un rayon d’action donné
- la proportion de déchets compostables effectivement compostés
- le pourcentage de monnaie locale en circulation sur le total de la monnaie en circulation
Bonne idée
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