Les 7 "MAIS"


  1. Mais … nous n’avons pas d’argent

    • L’argent est un piètre subsitut à l’enthousiasme et à l’engagement commun.
    • Les bailleurs de fonds peuvent exiger un moyen de contrôle et diriger à terme l’initiative dans une direction qui va à l’encontre des intérêts de la communauté et de la vision initiale.
    • Il arrivera un point où certains projets ne pourront se faire sans financement, mais avant cela nous aurons déjà de quoi faire
    • Ne laissons pas le manque de moyens financiers nous bloquer

  1. Mais … ils ne nous laisseront pas faire

  • Les initiatives de transition opèrent « en douce », sans faire de victimes ou se faire d’ennemis.
  • La prise de conscience des entreprises sur les coûts croissants de l’énergie et sur les changements climatiques augmente rapidement : Il est surprenant de voir combien de personnes haut placées sont enthousiastes et inspirées par ce que nous faisons et qui, plutôt que de nuire, nous aideront dans nos efforts.
  • Une initiative en transition est souvent accueillie par des portes grandes ouvertes.

  1. Mais … il y a déjà des groupes écologistes dans cette ville, je ne veux pas marcher sur leurs plates-bandes

  • L’alliance d’un réseau de groupes existants autour d’un plan d’action de descente énergétique mettra en valeur et concentrera leurs travaux plutôt que de les concurrencer ou de les remplacer.
  • Il faut plutôt s’attendre à ce qu’ils deviennent des alliés essentiels au succès du projet de transition.

  1. Mais … personne ne se soucie de l’environnement dans cette ville

  • Il est compréhensible et excusable de penser cela au vu de la culture consumériste apathique qui nous entoure. Mais en grattant un peu sous la surface on découvre que bien des gens se passionnent déjà pour un élément ou un autre de la transition.
        • Alimentation
        • Artisanat
        • Histoire et culture locale
  • Le secret est d’aller à leur rencontre au lieu d’attendre qu’ils viennent à nous. Il faut rechercher ce que nous avons en commun pour réaliser que notre communauté est un endroit bien plus intéressant que ce que nous imaginons.

  1. Mais … ils est sûrement trop tard pour faire quelque chose

  • Peut-être, mais il est plus probable que non.

  1. Mais … je n’ai pas les compétences voulues

  2.  
  • Si je ne le fais pas, qui le fera ?
  • L’important est 
    • de se soucier de notre milieu de vie,
    • de voir la nécessité d’agir
    • d’être ouvert à de nouvelles façons de faire participer les gens  
  • Les compétences souhaitables pour un initiateur de projet sont :
    • Un esprit positif
    • Des habiletés relationnelles
    • Une connaissance de base du lieu et de quelques personnes clés de la ville
  • Le rôle de l’initiateur de projet est comme celui d’un jardinier qui prépare le sol pour un jardin qu’il verra pousser … ou pas.

  1. Mais … je n’ai pas l’énergie pour faire ça !


  • « Tout ce que vous pouvez faire, ou rêver de faire, commencez-le. Il y a du génie, du pouvoir et de la magie dans l’audace! »
  •  
  • Il y a quelque chose dans l’audace, dans le passage du « pourquoi personne ne fait rien » au « faisons quelque chose » qui génère l’énergie pour continuer à avancer.

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